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Morpho Nestira reviewed on Prog-résiste

Posted By: dario On:


Bernard Vincken wrote this great review of our album Morpho Nestira for the Belgian magazine Prog-résiste.
Merci beaucoup Bernard!!!

Après une 1ère vie entre ’93 et ’00 comme cover band, une respiration de 4 ans, puis 3 albums (voir PR 52 pour une critique de l’avant-dernier The Stairway) en rafale, IF, maintenant rejoint par Luca Di Pardo (batterie) complète sa discographie par un nouveau CD caractérisé par un éclectisme proche de la labilité.

Un assortiment aussi large peut dérouter, voire rebuter mais, Lecteur, outre l’injustice qui serait ainsi faite au travail de composition de Dario Lastella (guitares acoustique et électrique, synthétiseur, chant), ce serait se priver d’une habile dose de plaisir pétaradant et ingénieux. La ligne directrice est dans le contenu : « tout a un prix, tout est produit, tout est marchandise », nous sommes les engrenages d’une Machine de production / consommation qui se nourrit de notre obsession de la possession.

C’est autour de ce concept que s’articulent les 12 titres de Morpho Nestira, dont le morceau titulaire, étalé en 2 parties, avec une 1ère moitié aux refl ets jazzy électro hispanisant dérivant sur une fusion électrique, largement surpassée par sa 2ème moitié, introduite – après une brève envolée victorieuse – par le piano de Claudio Lapenna (pianos acoustique et électrique, orgue, claviers, synthétiseur, chant) travaillé dans une veine classique (Frédéric Chopin), soulevée ensuite par l’orgue qui nous transporte au Bal des Lazes (Michel Polnareff), vers des cieux lugubres et captifs, que les guitares éclaircissent et assombrissent, acoustique et électrique. Entre les morceaux, If insère des voix-de-chez-Babel (aux accents espagnol, italien, américain, québécois…), comme celles qui amorcent You Need, un des 3 hymnes de l’album, avec son solo de synthé torsadé comme un rouleau de vagues hawaïennes et sa guitare rock comme ‘n’roll. Les 2 autres ? Poison, cantique punk que ne renierait pas Offspring (d’accord, un peu neurasthénique) – 10 Years Old, avec son riff Grande-Muraille-de-Chine, s’apparente à cet esprit, au fi nal éthéré près – et, surtout, Background Noise, à la fois psychédélique, punk et… mod (Who) – une rengaine irrésistible.

Le traitement des voix de Thirsty, belle chanson pleine, doit beaucoup aux Beatles – le saxophone de Yul Fécé en sus -, les nuages bleus de Learning To Communicate (la basse de Franco Bussoli) doivent beaucoup à Philip Morris, la langueur de Unknown Eyes, soyeuse ballade acoustique, doit beaucoup à la voix de Loretta Di Pisa et l’intro de Naked doit beaucoup à John Lennon (Imagine) – mais cette chanson tout à coup s’envole sur les traces de Genesis quand il s’emballe, chargeant la barque jusqu’à ras bord de guitares, pianos, voix (Paolo De Santis) et synthés : impressionnant. Empty, au ton mi-hymne, mi-minimalisme (son fi nal au piano qui se perd en sinusoïde infi nie) et Oceans Of Time au ton pop clôturent un CD confondant et… moderne.


Comments


  1. Saderinka
    Ottobre 17, 2009 at 1:41 am

    Что-то таковое слышал, но не так подробно, а откуда материал брали?

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